Foire aux questions
–Que pouvons-nous faire concrètement pour réaliser la mission de l’ACCQ ?
–Est-ce que votre processus ressemble ou s’apparente à celui de l’Islande ?
–Est-ce que les problématiques liées aux mesures sanitaires sont une préoccupation pour l’ACCQ ?
–Qui détient le pouvoir au Québec?
–Peut-on s’affilier à d’autres groupes afin d’aider à l’essor de l’ACCQ ?
–Quelles actions ont été réalisées afin de promouvoir la mission de l’ACCQ ?
–Y-a-t-il une échéance pour la convocation de l’assemblée constituante?
–Quel est le nombre de personnes nécessaires pour devenir une force politique ?
Que pouvons-nous faire concrètement pour réaliser la mission de l’ACCQ ?
Signer le manifeste
En parler autour de soi
Faire un don afin de financer la poursuite de la mission
Devenir membre et s’impliquer dans la réalisation du plan d’action
Pourquoi le tirage au sort est-il important pour la mise en place de l’assemblée constituante citoyenne ?
Le tirage au sort permet une meilleure représentativité tout en évitant les conflits d’intérêts.
Est-ce que votre processus ressemble ou s’apparente à celui de l’Islande ?
Il s’y rapproche à bien des égards, mais chaque nation doit adapter le processus selon sa culture et sa population. Une leçon à retenir cependant est que le résultat doit être exécutoire pour éviter que le pouvoir en place ne bloque sa mise en application.
Est-ce que les problématiques liées aux mesures sanitaires sont une préoccupation pour l’ACCQ ?
La réponse à la crise provoquée par la COVID-19 n’est qu’un autre exemple démontrant factuellement la défaillance du système et l’impuissance des citoyens à se faire entendre et à débattre des solutions possibles. Tout ce qui brime la vraie démocratie est une préoccupation pour l’ACCQ dont le but est la convocation d’une assemblée constituante citoyenne qui, elle, proposera une constitution qui pourra avoir des conséquences majeures sur toutes les décisions futures.
Qui détient le pouvoir au Québec?
Dans une démocratie digne de ce nom le peuple est souverain, mais au Québec le pouvoir est exercé exclusivement par les gouvernements. Le peuple est muselé par le système représentatif.
Comment pouvons-nous être entendus par celles et ceux qui peuvent mettre en place concrètement la mission de l’ACCQ ?
C’est la loi du nombre qui permettra de faire pression. Il faut donc être nombreux à revendiquer le changement.
Peut-on s’affilier à d’autres groupes afin d’aider à l’essor de l’ACCQ ?
L’ACCQ ne peut diluer sa mission avec d’autres groupes, comme toute autre organisation sérieuse ne le voudrait. Ainsi, des alliances ponctuelles sont possibles, tout en demeurant conscient que chaque organisation doit demeurer souveraine.
Quelles actions ont été réalisées afin de promouvoir la mission de l’ACCQ ?
Campagnes de sollicitation par courriel.
Campagnes téléphoniques et sur Facebook.
Participation à différentes manifestations et événements.
Organisations de colloques et sessions d’information.
Réalisation de capsules vidéo et tables de discussion, disponibles sur la chaîne YouTube de l’ACCQ.
Site Internet fournissant ressources, références, documentation et contenu audiovisuel.
Participation à la tournée de Constituons! en 2019.
Organisation du Rendez-vous 2021 et rédaction du projet de loi de convocation en travail collaboratif.
Comment expliquer à la population que l’ACCQ vise la convocation de l’assemblée constituante citoyenne par l’Assemblée nationale, soit par le même système qui ne l’écoute pratiquement jamais ?
Pour garantir que les travaux de l’assemblée constituante soient reconnus officiellement ici et ailleurs, le travail doit se faire avec les pouvoirs politiques en place, qui ne pourront que se rallier devant la puissance du nombre.
Y-a-t-il une échéance pour la convocation de l’assemblée constituante?
L’échéance ne repose pas sur une date mais sur des conditions, la principale étant que suffisamment de citoyens soient conscientisés sinon, le projet pourrait être dénaturé, voire ignoré par les politiciens.
Quel est le nombre de personnes nécessaires pour devenir une force politique ?
Il est difficile de déterminer un chiffre exact. Au-delà du nombre, l’implication de ceux et celles qui appuient le projet en déterminera l’impact politique.
Si l’Assemblée nationale a déjà voté pour une motion allant dans ce sens, comment pouvons-nous en tirer profit ?
En rappelant aux parlementaires qu’ils ont voté pour cette motion. Le vote unanime prouve que l’idée est acceptée; cependant, personne n’a proposé de manières adéquates de la concrétiser. En mettant de l’avant son projet de loi, l’ACCQ sera en mesure de provoquer la réalisation de cette motion.
Avec un grand nombre d’analphabètes fonctionnels au Québec, si il y a un tirage au sort on aura des individus qui auront des idées fausses et qui ne comprendront pas. Est-ce que les citoyens ordinaires sont assez éduqués et compétents pour écrire un document aussi important qu’une constitution ?
Le rôle des constituants tirés au sort sera d’écouter les propositions des différents groupes de la société, incluant les avis des constitutionnalistes, et de choisir parmi toutes les présentations et idées, celles qui font consensus. Le rôle de l’assemblée constituante est de faire un premier tri pour rejeter ce qui ne fait pas consensus entre eux. Considérant que l’assemblée constituante est représentative de la société québécoise, ce qui fera consensus chez ce groupe devrait en principe faire consensus sur toute la population. Au final, c’est la population qui à le dernier mot. Comme la proposition de constitution aura d’abord été filtrée par le groupe des constituants, cela fera sauver beaucoup de temps au reste de la population. Cette dernière n’aura qu’a se prononcer sur ce qui aura fait du sens pour tous les constituants. Le plus bel exemple que ce système fonctionne est la chambre criminelle et pénale du Québec. Depuis plus d’un siècle, 12 personnes sont tirées au hasard dans la population pour juger des cas de crime, parfois complexes. Il n’y a généralement aucun expert en balistique, psychologue, médecin légiste, pathologiste ou autre parmi les jury. Ils parviennent quand même à des verdicts qui sont rarement remis en doute. Toutefois le jury n’est pas laissé à lui-même, il est accompagné par le juge et la cour, qui doivent lui donner les explications et formations requises pour comprendre les termes et enjeux. Le jury peux interrompre le procès à tout moment pour demander des explications ou des experts additionnels. De même, l’assemblée constituante ne peux être laissée à elle-même. Elle devra être supportée par l’assemblée nationale afin de lui fournir toute l’aide , la logistique et les ressources nécessaires.